🔍 Le Métier de Conseil en Propriété Industrielle en France : Gardien de l’Innovation

Dans un monde où l’innovation est au cœur de la compétitivité, protéger ses idées n’est plus une option, c’est une nécessité stratégique. C’est là qu’intervient le Conseil en Propriété Industrielle (CPI), un métier encore méconnu mais absolument essentiel pour les entreprises, les inventeurs et les chercheurs.

🧠 Qu’est-ce qu’un Conseil en Propriété Industrielle ?

Le CPI est un expert juridique et technique spécialisé dans la protection des créations intellectuelles : brevets, marques, dessins et modèles, noms de domaine, etc. En France, ce métier est réglementé et encadré par la Compagnie Nationale des Conseils en Propriété Industrielle (CNCPI).

Le rôle du CPI est double :

  • Conseiller les clients sur la meilleure stratégie de protection de leurs actifs immatériels.
  • Assurer la défense de ces droits en cas de litige ou de contrefaçon.

🛠️ Les missions du CPI

Le quotidien d’un CPI est aussi varié que passionnant. Voici quelques-unes de ses missions :

  • Rédaction de brevets : transformer une invention en un document juridique solide et défendable.
  • Dépôt de marques : protéger l’identité commerciale d’une entreprise.
  • Veille concurrentielle : surveiller les dépôts de brevets ou de marques dans un secteur donné.
  • Gestion des portefeuilles de droits : suivre les échéances, renouvellements et extensions à l’international.
  • Contentieux et négociation : intervenir en cas de litige, contrefaçon ou négociation de licence.

🎓 Une profession réglementée et exigeante

Pour exercer en tant que CPI en France, il faut :

  • Être titulaire d’un diplôme scientifique ou juridique.
  • Suivre une formation spécialisée en propriété industrielle.
  • Réussir l’examen d’aptitude organisé par l’INPI et la CNCPI.
  • Être inscrit à la CNCPI, garantissant compétence, déontologie et confidentialité.

Certains CPI sont également mandataires agréés auprès de l’Office Européen des Brevets (OEB) ou de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), ce qui leur permet d’agir à l’international.

👥 À qui s’adresse le CPI ?

Le CPI accompagne :

  • Startups qui veulent protéger leurs innovations dès le début.
  • PME et grands groupes qui gèrent des portefeuilles complexes de brevets et marques.
  • Inventeurs indépendants qui ont besoin d’un guide pour naviguer dans les démarches.
  • Laboratoires de recherche et établissements académiques qui valorisent leurs travaux scientifiques.

🚀 Un métier au cœur de l’économie de demain

Dans une économie de plus en plus fondée sur les actifs immatériels, le CPI est un acteur stratégique. Il ne se contente pas de protéger : il valorise, structure et défend l’innovation. Son expertise permet aux entreprises de sécuriser leurs investissements en R&D, de négocier des partenariats, et de se prémunir contre les risques juridiques.

Conclusion : Le Conseil en Propriété Industrielle est bien plus qu’un technicien du droit. C’est un allié de l’innovation, un stratège de la compétitivité, et un garant de la souveraineté intellectuelle. Dans un monde où les idées voyagent vite, mieux vaut être bien accompagné pour les protéger.

🔒Protéger Votre Innovation en Quelques Étapes Essentielles! 🔒

🔬 Vous avez mis au point une idée révolutionnaire? Vous voulez garantir que personne d’autre ne puisse la copier? Voici un guide rapide sur la protection de votre invention en quelques étapes clés! 🔬

1. **Recherche Approfondie**: Avant de commencer, assurez-vous que votre invention est unique. Faites des recherches pour voir si des brevets similaires existent déjà.

Une recherche et un avis sur la brevetabilité faits par un expert tels qu’un Conseil SOTERYAH IP permet de mieux appréhender vos chances de succès.

2. **Déterminez le Type de Protection**: Choisissez le type de protection le mieux adapté à votre invention :
– brevet pour les technologies innovantes au sens large;
– marque pour l’appellation ou le visuel de votre solution/concept;
– modèle pour l’esthétique extérieur du produit;
– droit d’auteur, etc

3. **Demande de Brevet**: Si votre invention est une nouvelle technologie, envisagez un brevet. Déposez une demande de brevet pour protéger les aspects techniques de votre invention.

Votre Conseil SOTERYAH IP vous permettra d’obtenir une protection difficile à contourner en limitant les objections irrémédiables.

4. **Documentez Tout**: Gardez des enregistrements détaillés de vos idées, schémas, croquis et dates importantes. Une documentation solide peut être cruciale en cas de litige.

5. **Clarifiez la situation juridique**: Est-ce que vous êtes salarié ? Est-ce que vous avez réalisé l’invention en collaboration avec un tiers? Vous n’avez peut-être pas tous les droits sur l’invention.

6. **Confidentialité**: Avant de partager votre idée avec quiconque, assurez-vous que tous les intervenants signent des accords de confidentialité (NDA).

7. **Demande de Marque**: Si votre invention est liée à un logo, un nom ou un design distinctif, envisagez un dépôt de demande de marque pour protéger l’aspect visuel ou l’appellation de votre solution/concept.

Ainsi, les concurrents seront obligés d’utiliser des appellations différentes. Vous aurez une longueur d’avance si le public associe votre avantage concurrentiel à votre marque protégée.

8. **Enregistrement de Droits d’Auteur**: Pour les créations artistiques ou littéraires, déposez une demande d’enregistrement de droits d’auteur pour protéger vos œuvres.

9. **Surveillez et faites prévaloir vos droits**: Une fois protégée, surveillez l’utilisation illégale de votre invention et prenez des mesures légales si nécessaire.

Votre Conseil SOTERYAH IP vous assiste dans les notifications aux tiers et les retenues de marchandises en douane.

10. **Poursuivez Votre Vision**: Avec une protection adéquate en place, poursuivez le développement et la commercialisation de votre invention en toute confiance!

🚀 Protéger votre invention est crucial pour préserver votre innovation et vos droits. Suivez ces étapes pour sécuriser votre idée brillante et préparer le terrain pour un succès durable! 🚀 #ProtectionDInvention #InnovationCréative

Actualités - Eric TZEUTON Brevet Européen International

Qu’est-ce qu’un Brevet Européen à effet unitaire

Le brevet unitaire est un type de brevet qui offre une protection de propriété intellectuelle à l’échelle de l’Union européenne (UE). Contrairement aux brevets nationaux, qui doivent être déposés et maintenus séparément dans chaque pays de l’UE, le brevet unitaire permet à un titulaire de brevet d’obtenir une protection uniforme dans les États membres de l’UE participant.

Le brevet unitaire est régi par un règlement de l’Union européenne qui a été adopté en 2012, mais qui a longuement tardé à entrer en vigueur. Une fois entré en vigueur, il permettra aux titulaires de brevets de déposer une seule demande de brevet auprès de l’Office européen des brevets (OEB), qui sera examinée selon les mêmes normes et procédures que les demandes de brevet régulières. Une fois accordé, le brevet unitaire offrira une protection uniforme dans les États membres de l’UE participants, avec des effets similaires à ceux des brevets nationaux.

Le brevet unitaire a été conçu pour simplifier et réduire les coûts de protection des brevets pour les entreprises et les inventeurs en Europe. Cependant, il est important de noter que seuls les États membres de l’UE qui ont ratifié l’accord relatif à la juridiction unifiée du brevet seront en mesure de participer au système de brevet unitaire.

L’entrée en vigueur du brevet unitaire a été reportée plusieurs fois en raison de diverses raisons, notamment des retards dans la ratification de l’accord relatif à la juridiction unifiée du brevet (AJUB), qui est nécessaire pour la mise en place du système. Cependant, le 17 février 2023, l’Allemagne a ratifié l’accord, ce qui a permis l’entrée en vigueur du brevet unitaire.

Le brevet unitaire devrait entrer en vigueur à partir 1er juin 2023. Cela signifie que les titulaires de brevets pourront bientôt déposer des demandes de brevet unitaire auprès de l’Office européen des brevets (OEB). Une fois accordé, le brevet unitaire offrira une protection uniforme dans les États membres de l’UE participants, avec des effets similaires à ceux des brevets nationaux.

Il convient de noter que tous les États membres de l’UE ne participent pas encore au système de brevet unitaire. Pour le moment, il y a 25 États membres de l’UE qui ont signé l’Accord relatif à la juridiction unifiée du brevet et qui participeront au système de brevet unitaire dès son entrée en vigueur.

17 États participant à la coopération renforcée ont déjà ratifié les accords et participeront au brevet unitaire lorsqu’il sera lancé, à savoir l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Bulgarie, le Danemark, l’Estonie, la Finlande, la France, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, le Portugal, la Slovénie et la Suède.

Actualités - Eric TZEUTON Brevet Européen International

Quand Aya Nakamura fut attaquée pour utilisation déloyale d’un design.

Communiquer abusivement sur une action en parasitisme peut être sanctionné par une condamnation pour procédure abusive

Après lui avoir présenté un « moodboard » et des tenues vestimentaires lors d’un shooting, un styliste a mis en demeure l’artiste Aya Nakamura pour avoir porté certaines des tenues inspirées de son travail dans son clip « Pookie ». Ce dernier a assigné la chanteuse au titre du parasitisme sur le fondement de l’art. 1240 du code civil.

Qu’est-ce que le parasitisme ?

Le parasitisme consiste en des agissements visant à s’approprier de façon injustifiée et sans contrepartie, une valeur économique résultant d’un savoir-faire, de travaux ou d’investissements. Il suppose la caractérisation d’une faute génératrice d’un préjudice.

La Cour après avoir comparé d’une part, le moodboard et le shooting et d’autre part le clip « Pookie », estime que les tenues et postures, bien qu’inspirées d’un univers commun, présentent de nettes différences. Or, le seul fait d’adopter des tenues similaires à celles suggérées par le styliste ne suffit pas à établir une reprise constitutive d’une faute. Quant à l’existence d’une contrepartie, le styliste ne parvient pas à démontrer qu’il n’a pas reçu de contrepartie pour son travail.

CONCLUSION :

  • Aucun élément ne permet de caractériser des faits de parasitisme
  • Selon la Cour, le styliste a porté préjudice à l’image et à la réputation de la chanteuse et sera condamné à payer la somme de 5.000 euros en indemnisation de son préjudice moral.

#AyaNakamura ; #parasitisme ; #moodboard ; #styliste

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(Source EUIPO)

Le requérant, M. Kyo Jino, est un styliste de 23 ans qui participe régulièrement à la préparation de photos de shootings pour des établissements de presse tels que Vogue Magazine, et pour des chanteurs et influenceurs en vogue ayant un public jeune.

L’accusée était Aya Coco Danioco, connue sous le nom d’Aya Nakamura, une compositrice-interprete de 24 ans, active dans les domaines de la pop, du R’n’B et de la musique africaine, très connu en France.

Le requérant affirme avoir contacté la défenderesse par le biais des réseaux sociaux et lui avoir montré un “Moodboard” avec cinq types d’inspirations et de tendances esthétiques.

Peu de temps après, ils ont réalisé une photo prise avec l’environnement esthétique et vestimentaire qu’il propose.

Plus tard, l’accusée a publié un clip intitulé « Pookie » sur sa chaîne YouTube. Suite à cela, le requérant a informé Warner Music France, producteur du clip, qu’il mettait en demeure la défenderesse de payer la somme de 50 000 euros, au motif que “trois tenues de l’artiste dans le clip de sa dernière chanson “Pookie” sont directement inspirées de son travail (…), à savoir un “Moodboard” qui lui a été envoyé le 13 décembre 2018, ainsi que les tenues proposées lors d’un shooting photo organisé le 26 décembre 2018″.

L’accusée a affirmé que les tenues portées dans le clip avait été proposé par ses collaborateurs qui ignoraient l’existence du “Moodboard”. Le requérant a affirmé que trois tenues utilisées dans le clip prouvaient que l’accusée avait utilisé son travail et que cette utilisation constituait une utilisation déloyale de la valeur économique de son “Moodboard”.

Le tribunal a rejeté les demandes du requérant et a observé que « le simple fait que l’accusée ait adopté des tenues du même style que celles suggérées par le requérant ne suffisent pas à établir un usage fautif ».

Le tribunal a souligné que le parasitisme, fondé sur le principe général de responsabilité énoncé dans l’article 1240 du Code civil français, consiste en des actes visant à s’approprier, de manière injustifiée et sans rémunération, une valeur économique résultant d’un savoir-faire, d’un travail ou d’investissements. De plus, elle suppose la qualification d’une faute génératrice de préjudice.

La Cour a condamné le requérant à verser à une compensation pour préjudice morale de 5 000 EUR en raison de l’important préjudice causé à son image et à sa réputation par l’importante couverture médiatique de ces allégations, non seulement sur les réseaux sociaux mais aussi dans la presse, ainsi que la lettre envoyée à Warner Music France, le producteur du défendeur.

L’équipe SOTERYAH