#IPBday – Les déboires du téléphone mobile entre le premier brevet et la mise sur le marché.
Le brevet pionier sur les technologies de téléphonie mobile est celui de M. Martin COOPER (MOTOROLA) déposé le 17 octobre 1973 aux USA et en délivré le 16 septembre 1975.
Le brevet avait été étendu en Allemagne et au Royaume-Uni notamment mais ne semble étonnament pas avoir été étendu en France. La France aurait-t-elle été un marché moins intéressant que le Dannemark ou l’Espagne à cette époque ?
L’inventeur Martin COOPER était le premier à passer un appel par téléphone mobile le 3 avril 1973 à New York à la 6e avenue, ce qui semble aujourd’hui être une chose anodine. (Les experts poseraient tout de suite la question de la divulgation avant le dépôt que est légalement problèmatique, mais ce n’est pas le propos). Pour la petite histoire, il a téléphoné à son concurrent Joel ENGEL de la société BELL LABS, pour lui montrer qui était le plus en avance.
MOTOROLA (employeur de COOPER et titulaire du brevet) est connu pour avoir une multitude de brevets pionniers qui ont été à la base de l’évolution des technologies de communications par téléphones mobiles. Beaucoup de brevets ultérieurs étaient dépendant de brevets Motorolla.
La technologie a pourtant mis longtemps a être disponiblle sur le marché, et davantage de temps pour être en production de masse.
Aux USA, la FCC (Federal Communications Commission) a régulé les utilisations de fréquences en 1983. Le 21 septembre 1983, la FCC a approuvé le premier téléphone commercialisé, le Motorola DynaTAC 8000X. Il pesait 800 g et mesurait 33 cm de long. Son prix était d’environ 4 000 dollars et sa mémoire était limitée à 30 numéros de téléphone. Son autonomie en communication était de moins d’un heure et sa durée de chargement était de 10h.
Dix années supplémentaires ont été nécessaire pour arriver à une production de masse du téléphone.
La taille, le poids et le performances du téléphone ont évidement considérablement évolué depuis lors.
De la même manière, vous avez peut être une innovation de rupture qui changera tellement les paradygmes que l’on se demandera ultérieurement comment a-t’on pu se passer de cette invention. Il est crutial de ne pas réaliser de divulgation destructrice de nouveuté et de protéger votre innovation afin d’en récolter les fruits.